bruno V.

 

 

Araignées en cellule

 

A la lueur de la bougie

Je regarde les ombres

fuirent S’incruster fondre sur les murs

Aux étincelles d’un souvenir

J’entends le silence frapper à ma mémoire

 

Ils ont coupé les branches des arbres

Je ne peux plus faire d’araignées aves les feuilles Ils ont coupé les branches des arbres

Je ne peux plus entendre le chant de l’automne

 

Les flammes dansent entre mes doigts

Telles les bras d’une pieuvre aux abois

Je me protège sous les draps

Je me retrouve emmailloté

Par les contours de la folie

Qui pourtant s’étaient endormis

 

  Ils ont coupé les branches des arbres

Je ne peux plus faire d’araignées aves les feuilles

Ils ont coupé les branches des arbres

Je ne peux plus entendre le chant de l’automne

 

La mèche s’endort sans réconfort

La lune glisse sous mon épaule

Je tremble sous sa braise chaude

Et la lumière sous la matière

Caresse des formes régulières

Apaisantes je quitte l’enfer

 

Dans cette chambre je cogite

Sous une lampe de soleil

Vaisseaux lumineux dans mes veilles

Les autres toits sont tous aux ports

Dont la mer amène à la mort

La vie s’étoile sans secousse

Enfin la mort étend sa housse

On y meurt du zénith au nadir

 

Paroles : Bruno V.

Maurice Fombeurre (texte en Italique)

Musique : Vincent B.

Mix: François Dietz

@2014

 

 

 

 

 

 

 

bruno V.

 

 

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bruno V.