bruno V.

 

Sapina (live)

 

Je voulais te tendre un piège poétique

t'offrir les pétales de mille roses électriques écorcher de mes griffes, tes hanches d'allumeuse infecter tes plaies de mes sèves comateuses

 

De quel droit me regardais tu comme cela

d'un regard hypnotique que tu ne maitrisais pas

par audace, j'ai osé te bloquer le bras

presque certain que tu ne comprendrais pas

 

Puis je me suis imprudemment endormi

à l'infini de mes envies

je me suis endormi sur tes lèvres

à la lisière de mon rêve

 

J'ai ouvert à tout vent

mon blindage sur ton champ

mes graines éparpillées

dans tes sillons gourmands

de "je t'aime" carnivores

d'engrais de femmes fatales

narcissique inodore, ordalie en métal

 

tu pues...!

je te crache dessus

 

Avec mes mots, fais gaffe

meurtri, je t'assassine

je vomis sur ta chair

blessé, je te piétine

 

Depuis plusieurs années

je m'étais camouflé derrière les vipères

les ordures de ta trempe

les petites putains dans ton genre

 

Avec prétention, pour me rassurer

je me dis que tu es trop conne pour aimer

ton image frivole a projeté mon âme

vers une zone cardiaque dangereuse

mon pouls tilt à 22/8 de tension

garrot sur la cornée de tes poisons

plus adroit je pouvais te dominer

te fais croire que je te détestais

j'ai préféré l'hémorragie du doux-vrai

et du coup, naïf je me suis piégé

 

Reine des salopes, je te mets dans l'enveloppe

je t'expédie boomerang au Groenland

dans une consigne en poste restante

où moi seul est la clef, t'es morte vivante

 

jamais je ne pourrai te pardonner

de ne pas m'avoir empêché de t'aimer

t'es belle comme un ange

j'aurais tant voulu brûler tes ailes

mais cette essence qui est la tienne

a mis le flou à mes visions pastelles

je crois que tu es superficielle

j'ai flashé, macho, sur cette étincelle

 

je me sens perdu

à la limite d'être pendu

à la dernière lettre je redresse la tête

retrouve un sens au jeu

je me réveille, suis suspendu...

 

Je sais que le temps est de connivence

autour de moi mes amis

mes amours m'attendent

cette souffrance, je la soigne en cachette

je te hais à jamais

 

Paroles : Bruno V.

Musique : Vincent B.

Mix: François Dietz

@1997 et 2004

 

 

 

 

 

 

 

bruno V.

 

 

bruno V.

 

 

 

bruno V.

 

 

 

bruno V.

 

 

 

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bruno V.