Araignées en cellule
A la lueur de la bougie
Je regarde les ombres
fuirent S’incruster fondre sur les murs
Aux étincelles d’un souvenir
J’entends le silence frapper à ma mémoire
Ils ont coupé les branches des arbres
Je ne peux plus faire d’araignées aves les feuilles Ils ont coupé les branches des arbres
Je ne peux plus entendre le chant de l’automne
Les flammes dansent entre mes doigts
Telles les bras d’une pieuvre aux abois
Je me protège sous les draps
Je me retrouve emmailloté
Par les contours de la folie
Qui pourtant s’étaient endormis
Ils ont coupé les branches des arbres
Je ne peux plus faire d’araignées aves les feuilles
Ils ont coupé les branches des arbres
Je ne peux plus entendre le chant de l’automne
La mèche s’endort sans réconfort
La lune glisse sous mon épaule
Je tremble sous sa braise chaude
Et la lumière sous la matière
Caresse des formes régulières
Apaisantes je quitte l’enfer
Dans cette chambre je cogite
Sous une lampe de soleil
Vaisseaux lumineux dans mes veilles
Les autres toits sont tous aux ports
Dont la mer amène à la mort
La vie s’étoile sans secousse
Enfin la mort étend sa housse
On y meurt du zénith au nadir
Paroles : Bruno V.
Maurice Fombeurre (texte en Italique)
Musique : Vincent B.
Mix: François Dietz
@2014